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Bien que notre Bretagne soit peu propice aux corridas, en cette rentrée 2021 je tenais à attirer votre attention sur l’excellent article du site de la Confédération de Défense de l’Animal paru le 20 août dernier.

Cet article bien documenté et étayé saura, j’en suis certain, attirer votre attention sur cette pratique barbare qui perdure sur notre territoire français.

Comme le chantait Jean Ferrat, à l’époque de la dictature franquiste en Espagne, ce « spectacle » morbide permettait à des gens de s’élever socialement : « la mort ou le taureau ». Si on peut comprendre aisément les motivations économiques qui animaient les acteurs de la corrida de l’époque, quid aujourd’hui de cette nécessité. Notre niveau de vie n’a jamais été aussi haut, malgré les difficultés que l’on peut rencontrer, et il semble totalement incroyable qu’au nom d’une pseudo tradition, on continue de faire souffrir des animaux pour le simple plaisir malsain de quelques uns.

La corrida, un exemple pour nos enfants!

Comme le rapporte cet article, les enfants sont les bienvenus aux corridas afin de bien s’assurer que le besoin de sang et de violence seront pérennes à travers les générations suivantes. Transmettre des valeurs de cette nature ne peut être qu’inquiétant en ces temps où la vie ne pèse dans certaines contrées, pas grand chose.

Le législateur, complice de cruauté !

Au fur-et-à-mesure des législatures, il est évident que le législateur, hors quelques un, s’est rendu complice en arrangeant la loi de façon à ce que la corrida reste légale.
Ce que rappelle l’article de la Confédération de Défense de l’Animal sur la loi :

« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. » Article 521-1 du code pénal

La notion de « tradition ininterrompue » est véritablement hypocrite et cette exception ne peut être que la conséquence d’influences au plus haut niveau. De même, ce texte parle de « courses de taureaux » : est-ce qu’une corrida peut être qualifiée de course? Il s’agit plutôt d’une mise à mort programmée.

Pas vu, pas pris!

Je me fais écho de cet article car le fait que les corridas aient lieu dans seulement 6 départements français et semblent loin de chez nous et de nos préoccupations, permet à cette pratique de perdurer. On peut imaginer qu’avec une mobilisation des autres régions, on puisse faire interdire cette pratique.

Voir l’article complet de la Confédération Défense de l’Animal

Philippe ALLAIN
Président de la SPA du Pays de St-Malo